
TRAVAIL M'A TUER
Revue de presse
Le dessinateur ne prêche pas : son point de vue est libertaire, et l'ironie d'une cruelle noirceur. Ce qu'il observe, sans plus d'espoir de retour dans la jungle capitalistique, c'est moins l'aliénation (fataliste) du salarié, le zèle (cynique) d...
Le dessinateur ne prêche pas : son point de vue est libertaire, et l'ironie d'une cruelle noirceur. Ce qu'il observe, sans plus d'espoir de retour dans la jungle capitalistique, c'est moins l'aliénation (fataliste) du salarié, le zèle (cynique) d...
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Date de parution : 21/11/2007
Revue de presse
Le dessinateur ne prêche pas : son point de vue est libertaire, et l'ironie d'une cruelle noirceur. Ce qu'il observe, sans plus d'espoir de retour dans la jungle capitalistique, c'est moins l'aliénation (fataliste) du salarié, le zèle (cynique) du contremaître, la marche (bornée) de l'institution, que la conjonction du tout, pour mettre à jour l'absurdité d'un système qui, de quelque côté que l'on se situe du contrat de travail, formel ou implicite, ne «marche» pas...
e même qu'il affuble hommes et femmes d'un semblable gros nez pour mieux les asexuer, Vuillemin enveloppe dans le même gris l'exploiteur et l'exploité, rendant soudain stérile la frontière censée les séparer. Cette abolition de toute distinction de classe, ce pourrait n'être que triste à se pendre ; lesté d'une tendresse lucide, c'est seulement drôle à pleurer. (Pierre Marcelle - Libération du 24 janvier 2008)
e même qu'il affuble hommes et femmes d'un semblable gros nez pour mieux les asexuer, Vuillemin enveloppe dans le même gris l'exploiteur et l'exploité, rendant soudain stérile la frontière censée les séparer. Cette abolition de toute distinction de classe, ce pourrait n'être que triste à se pendre ; lesté d'une tendresse lucide, c'est seulement drôle à pleurer. (Pierre Marcelle - Libération du 24 janvier 2008)