Tandis qu'une blonde taillée dans la masse défonce d'un gracieux coup d'épaule la porte de son appartement, Luc Leroi s'enfuit par les toits. Quelques jours plus tard, le même (remis de ses émotions) sauve, par mégarde, la vie d'un caïd tahitien. Peut-être aurait-il mieux fait de s'abstenir...

Avec Toutes les fleurs s'appellent Tiaré, Jean-Claude Denis fête les 20 ans d'existence de Luc Leroi, personnage dont on ne sait pas grand chose sauf qu'il est petit, roux et qu'il passe son temps à fuir à l'anglaise. Ici, Luc fuit pêle-mêle : son ex-fiancée, sa vie, Paris. Il se réfugie à Tahiti où il échappe, sans le savoir, à deux malabars, un tir de carabine. Mais le plus troublant, c'est de voir comment il échappe à sa propre histoire. Celle-ci, une parodie de polar très bien ficelée, est entièrement construite autour de lui et pourtant, il la traverse en étranger... Et cela lui réussit ! Après moult péripéties, Luc regagne indemne ses pénates. Il va y goûter un repos mérité quand... des circonstances imprévues l'obligent à s'enfuir par les toits. Question : comment fera-t-il quand il n'aura plus ses jambes de 20 ans ? --Catherine Romat