Un volume vraiment dense en évènements. Un peu trop, même.
En effet, tout s'enchaîne très vite, ce qui m'a un peu dérangé quelque peu. Par exemple, les retrouvailles avec Ruby, pourtant tant attendues depuis trois tomes, sont pliées en un chapitre et tout repart comme si elle n'avait jamais quitté le groupe. En plus je suis un peu déçu par son chara design, trop vulgaire à mon goût.
Mis à part ce bémol, le tout demeure assez plaisant à lire. De nouveaux personnages réapparaissent, et l'on découvre avec plaisir les nouvelles tenues et coiffures de ces derniers, qui sont toutes réussies, sauf pour Ruby et Ponzu. Apparemment, il est primordiale pour le mangaka (ou pour ses éditeurs) que la poitrine des protagonistes féminines soit prépondérante et très peu vêtue ? Dommage pour un shonen qui évitait jusque là le fan service gratuit et inutile.
Le scénario, quant à lui, avance à grand pas dans ce tome, et on notera l'absence de combats tout le long du volume. Et c'est une très bonne chose, puisque les affrontements dans 666 Satan ne sont pas vraiment ce qui se fait de mieux et n'apportent rien à la trame principale. Enfin, donc, nous apprenons les réelles intentions de Stéa et de sa chef Miko Amataresu, et en découvrons un peu plus sur les hautes instances de Zenom.
La fin de cet opus marque le début d'un nouvel arc, le dernier de la série (finie en 19 tomes au Japon), qui m'a l'air assez prometteur. Espérons que le bouquet final vaille le coup!


crack

(Critique de www.manga-news.com )