Comment est né Pink Daïquiri Il faut du temps pour monter un projet de bande dessinée. Du temps, de la patience et de la persévérance. De l'idée qui jaillit un jour au point final du scénario, il s'est écoulé un an. Un an o...
Il faut du temps pour monter un projet de bande dessinée. Du temps, de la patience et de la persévérance. De l'idée qui jaillit un jour au point final du scénario, il s'est écoulé un an. Un an où, ensemble, nous avons travaillé sur notre histoire chaque jour, où nous nous sommes retrouvés pour confronter nos propositions chaque semaine. Car la moindre situation vécue par Alixia devait être conforme aux événements vécus par Clémence. Changer une bulle d'un côté n'allait-il pas nous forcer à modifier toute une scène de l'autre ? Portés par les conséquences de l'effet papillon, nous avons en permanence voleté d'une histoire à l'autre pour nous assurer que tout se tenait. Des litres de Coca Zéro et de jus de mangue (et de pink daïquiri !) plus tard, les deux histoires, celle d'Alixia et celle de Clémence, étaient nées. Encore fallait-il les faire vivre. Des premières discussions avec une dessinatrice aux premières planches d'Amanda et de Julia, il s'est à nouveau écoulé plus de deux ans. Deux ans d'échanges, toujours empreints d'une grande empathie pour les personnages, avec des illustratrices qui ne sont pas restées mais qui ont sans doute aussi apporté un peu d'elles à ce que sont devenues Alixia et Clémence. Et puis la rencontre avec Julia, de passage à Paris après y avoir vécu toute une année. Et puis Julia qui sollicite Amanda et Amanda qui comprend instantanément où nous souhaitons mener ce projet. L'album allait prendre son essor.