Il est comme ça, le petit Merlin. Il part à la pêche aux écrevisses avec ses copains Jambon (le cochon savant) et Tartine (l'ogre au coeur d'or), et il en profite au passage pour changer le cours de l'Histoire. Là, par exemple, il flanque une b...
Il est comme ça, le petit Merlin. Il part à la pêche aux écrevisses avec ses copains Jambon (le cochon savant) et Tartine (l'ogre au coeur d'or), et il en profite au passage pour changer le cours de l'Histoire. Là, par exemple, il flanque une bonne dérouillée à Guillaume le Conquérant, parti pour s'emparer sans vergogne aucune de la prude (et pluvieuse) Albion. Et pourtant, le Guillaume en question avait une arme secrète : toute une armada de poètes français qu'il s'apprêtait à lâcher "afin qu'ils infligent aux Anglais une prose soporifique"... Sans compter sa réserve de coiffeurs, de moniteurs d'éducation physique et d'agriculteurs en colère. Mais le petit Merlin aura tôt fait de remettre les pendules à l'heure (celle du thé, forcément). Cet épisode méconnu des relations franco-britanniques ne figure ni dans la tapisserie de Bayeux ni dans les manuels scolaires, mais ce n'est pas une raison pour bouder son plaisir. Parce que Sfar et Munuera, c'est tout de même plus drôle que Lagarde et Michard... --Gilbert Jacques