
MAKING OF WAKFU SAISON 1 T08
Extrait
Avant-propos FAFAH : Il n'y a pas deux épisodes de WAKFU saison 1 qui se sont déroulés de la même manière. Le Royaume Sadida ne fait pas exception à la règle. Initialement, cet épisode devait être réalisé intégral...
Avant-propos FAFAH : Il n'y a pas deux épisodes de WAKFU saison 1 qui se sont déroulés de la même manière. Le Royaume Sadida ne fait pas exception à la règle. Initialement, cet épisode devait être réalisé intégral...
Indisponible
Epuisé chez l'éditeur
Epuisé chez l'éditeur
Date de parution : 26/04/2012
Extrait
Avant-propos
FAFAH : Il n'y a pas deux épisodes de WAKFU saison 1 qui se sont déroulés de la même manière. Le Royaume Sadida ne fait pas exception à la règle. Initialement, cet épisode devait être réalisé intégralement par l'équipe parisienne d'Ankama. Mais les choses ne se sont pas passées si simplement : exporter les techniques mises au point depuis plusieurs épisodes s'est révélé plus difficile que prévu, cela posait des problèmes de cohérence et l'équipe d'Ankama Roubaix a dû mettre la main à la patte.
Avec cet épisode, on découvrait un nouvel environnement évoqué depuis le début de la saison, le Royaume Sadida devait avoir la prestance d'un empire version "hommes des bois". Les choix graphiques de cette zone du Monde des Douze servent encore dès qu'il est question de situer l'action dans ce Royaume.
Il introduisait aussi Armand, le frère d'Amalia, un personnage important faisant partie de "la haute", ce qui explique son caractère pédant. Durant l'épisode, Pinpin et Armand roulent des mécaniques pour impressionner Evangelyne, sauf que si la joute commence sur un ton bon enfant, elle tourne rapidement au drame et c'est la belle Crâ qui en fera les frais... Pour prendre le spectateur au dépourvu, il fallait que le début soit vraiment amusant. Cet épisode pose les bases de la remise en question de Pinpin qui le conduira à devenir un vrai héros, il était donc nécessaire de ne pas lésiner sur sa déchéance.
La tension entre comédie et drame est l'un des éléments qui fait le sel de WAKFU et rend la série encore plus attrayante. En ce sens, je trouve que l'épisode fonctionne très bien, l'essentiel était dans le story-board, tout était une question d'agencement. Ayant pour lui une grande sympathie, je regrette néanmoins gue le personnage d'Armand n'ait pas trouvé grâce auprès des fans. L'ayant volontairement présenté exécrable, ce fut tellement réussi qu'il ne fut guère apprécié par la suite, les fans se rangeant du côté des héros. C'est aussi l'intérêt de créer des personnages, les laisser vivre leur vie et laisser les spectateurs le percevoir à leur manière. Dans WAKFU, on peut toujours être surpris : un personnage lâche peut faire preuve d'une grande noblesse et vice-versa ; c'est la possibilité de pouvoir développer les caractères au fil de l'histoire qui fait de WAKFU une aventure passionnante.
GUSS : Le Royaume Sadida est le premier épisode de la série où Yugo est absent. Il a donc fallu retoucher la traditionnelle fin de générique où on le voit affronter le méchant de l'épisode et le remplacer par Tristepin. Cette animation a été utilisée pour les génériques du Royaume Sadida, L'Arbre de vie et Rubilax. C'était un pari relativement risqué puisque Yugo est le héros de la série mais la suite a montré que Tristepin pouvait être considéré lui aussi comme le héros principal de cette partie de saison.
FAFAH : Il n'y a pas deux épisodes de WAKFU saison 1 qui se sont déroulés de la même manière. Le Royaume Sadida ne fait pas exception à la règle. Initialement, cet épisode devait être réalisé intégralement par l'équipe parisienne d'Ankama. Mais les choses ne se sont pas passées si simplement : exporter les techniques mises au point depuis plusieurs épisodes s'est révélé plus difficile que prévu, cela posait des problèmes de cohérence et l'équipe d'Ankama Roubaix a dû mettre la main à la patte.
Avec cet épisode, on découvrait un nouvel environnement évoqué depuis le début de la saison, le Royaume Sadida devait avoir la prestance d'un empire version "hommes des bois". Les choix graphiques de cette zone du Monde des Douze servent encore dès qu'il est question de situer l'action dans ce Royaume.
Il introduisait aussi Armand, le frère d'Amalia, un personnage important faisant partie de "la haute", ce qui explique son caractère pédant. Durant l'épisode, Pinpin et Armand roulent des mécaniques pour impressionner Evangelyne, sauf que si la joute commence sur un ton bon enfant, elle tourne rapidement au drame et c'est la belle Crâ qui en fera les frais... Pour prendre le spectateur au dépourvu, il fallait que le début soit vraiment amusant. Cet épisode pose les bases de la remise en question de Pinpin qui le conduira à devenir un vrai héros, il était donc nécessaire de ne pas lésiner sur sa déchéance.
La tension entre comédie et drame est l'un des éléments qui fait le sel de WAKFU et rend la série encore plus attrayante. En ce sens, je trouve que l'épisode fonctionne très bien, l'essentiel était dans le story-board, tout était une question d'agencement. Ayant pour lui une grande sympathie, je regrette néanmoins gue le personnage d'Armand n'ait pas trouvé grâce auprès des fans. L'ayant volontairement présenté exécrable, ce fut tellement réussi qu'il ne fut guère apprécié par la suite, les fans se rangeant du côté des héros. C'est aussi l'intérêt de créer des personnages, les laisser vivre leur vie et laisser les spectateurs le percevoir à leur manière. Dans WAKFU, on peut toujours être surpris : un personnage lâche peut faire preuve d'une grande noblesse et vice-versa ; c'est la possibilité de pouvoir développer les caractères au fil de l'histoire qui fait de WAKFU une aventure passionnante.
GUSS : Le Royaume Sadida est le premier épisode de la série où Yugo est absent. Il a donc fallu retoucher la traditionnelle fin de générique où on le voit affronter le méchant de l'épisode et le remplacer par Tristepin. Cette animation a été utilisée pour les génériques du Royaume Sadida, L'Arbre de vie et Rubilax. C'était un pari relativement risqué puisque Yugo est le héros de la série mais la suite a montré que Tristepin pouvait être considéré lui aussi comme le héros principal de cette partie de saison.