
LA PRINCESSE DE SANG T2 LA PRINCESSE DU SANG 2 EDITION SPECIALE
Biographie de l'auteur
C'est en 1976 que Max Cabanes a commencé sa chronique délirante et fantasque Dans les villages, précisément dans le magazine Tousse Bourin (!). Le premier tome (La Jôle) paraît alors en noir et blanc aux Éditions Audie (Flui...
C'est en 1976 que Max Cabanes a commencé sa chronique délirante et fantasque Dans les villages, précisément dans le magazine Tousse Bourin (!). Le premier tome (La Jôle) paraît alors en noir et blanc aux Éditions Audie (Flui...
Indisponible
Epuisé chez l'éditeur
Epuisé chez l'éditeur
Date de parution : 06/05/2011
Biographie de l'auteur
C'est en 1976 que Max Cabanes a commencé sa chronique délirante et fantasque Dans les villages, précisément dans le magazine Tousse Bourin (!). Le premier tome (La Jôle) paraît alors en noir et blanc aux Éditions Audie (Fluide Glacial), la suite dans Charlie Mensuel. Dargaud rééditera le premier tome en couleurs, avant de publier les suivants : L'Anti-jôle, La Crognote rieuse, Le Rêveur de réalité. L'auteur a (entre autres !) collaboré avec le génial Jean-Claude Forest sur Le Roman de Renart (1985 - Futuropolis), nous a ravis avec Rencontre du troisième sale type (1982 Dargaud), a exploré l'autobiographie avec Colin Maillard et Les Années Pattes d'eph (1986 et 1992 Casterman). Il a réalisé le diptyque Bellagamba chez Casterman (1999 et 2002). Il est consacré Grand Prix d'Angoulême en 1990 (qui distingue l'ensemble d'une oeuvre et son apport à la bande dessinée) et entre ainsi à l'Académie des Grands Prix de la ville. Son dessin s'est révélé dans la série Dans les villages, où explosent aussi son talent narratif et sa puissante inspiration. Humour, angoisse, rêve et réalité s'y mêlent dans une sarabande ambiguë et grisante. Cabanes a reçu le Prix "Polar'Encontre" 2010 pour le 1er tome de "La Princesse du sang" sur un scénario de Manchette.
Militant d'extrême gauche pendant la guerre d'Algérie, amateur de cinéma américain et de jazz, saxophoniste à ses heures, Jean-Patrick Manchette (1942-1995) parvient dès le début des années 70 à dynamiter et revivifier le roman noir français en dix romans (citons "Le Petit Bleu de la Côte Ouest", "Nada", "La Position du Tireur Couché", etc), dans lesquels il revient aux sources du genre, la critique sociale. Théoricien érudit du roman noir, il s'en affirmera un brillant critique sous le pseudonyme transparent de Shuto Headline (ce qui signifie manchette en japonais, puis en anglais) en publiant de 1978 à 1995, des chroniques qui analysent le genre et son évolution. L'insistance qu'il attache au travail sur le style — acte authentique de subversion au sein d'un genre méprisé à l'époque — marque de façon indélébile les générations d'écrivains qui suivront la sienne. Ses dix romans noirs écrits sur dix ans, de 1971 à 1981, constituent la partie la plus visible et la plus captivante de l'oeuvre de Manchette. Mais outre son Journal intime qui compte plus de 5000 pages manuscrites, ses notes de lecture, préfaces, chroniques et articles, ce diable d'homme a rédigé quantité de nouvelles, romans sous pseudonymes, récits pour la jeunesse, bandes dessinées, traduit trente romans, beaucoup travaillé pour le cinéma et la télévision comme scénariste et dialoguiste. En 1989, Manchette reprend la plume après huit ans d'abstinence pour écrire "La Princesse du sang", ce thriller planétaire passionnant qui entamait le cycle "Les Gens du mauvais temps".
Militant d'extrême gauche pendant la guerre d'Algérie, amateur de cinéma américain et de jazz, saxophoniste à ses heures, Jean-Patrick Manchette (1942-1995) parvient dès le début des années 70 à dynamiter et revivifier le roman noir français en dix romans (citons "Le Petit Bleu de la Côte Ouest", "Nada", "La Position du Tireur Couché", etc), dans lesquels il revient aux sources du genre, la critique sociale. Théoricien érudit du roman noir, il s'en affirmera un brillant critique sous le pseudonyme transparent de Shuto Headline (ce qui signifie manchette en japonais, puis en anglais) en publiant de 1978 à 1995, des chroniques qui analysent le genre et son évolution. L'insistance qu'il attache au travail sur le style — acte authentique de subversion au sein d'un genre méprisé à l'époque — marque de façon indélébile les générations d'écrivains qui suivront la sienne. Ses dix romans noirs écrits sur dix ans, de 1971 à 1981, constituent la partie la plus visible et la plus captivante de l'oeuvre de Manchette. Mais outre son Journal intime qui compte plus de 5000 pages manuscrites, ses notes de lecture, préfaces, chroniques et articles, ce diable d'homme a rédigé quantité de nouvelles, romans sous pseudonymes, récits pour la jeunesse, bandes dessinées, traduit trente romans, beaucoup travaillé pour le cinéma et la télévision comme scénariste et dialoguiste. En 1989, Manchette reprend la plume après huit ans d'abstinence pour écrire "La Princesse du sang", ce thriller planétaire passionnant qui entamait le cycle "Les Gens du mauvais temps".