Le “duel” qui opposait Heizô Hasegawa au seigneur Ikeda trouve sa conclusion dans ce tome. On passe alors à autre chose avec le dernier souhait du “policier” : créer un centre de réinsertion pour les criminels et les vagabonds. Une idée révolutionnaire pour l'époque et qui ne s'arrête pas là. En effet, Heizô est déterminé à mettre à la tête de son projet le plus grand voleur d'Edo, bandit d'honneur qui garde une certaine éthique dans son “travail”.
S'ensuit alors une course-poursuite qui nous occupe les ¾ de ce tome. On y voit Hanatarô prendre de plus en plus d'initiatives pour satisfaire son maître (qui joue les démons à ressort caché dans son “cercueil”!), on découvre quelques-uns des changements liés à l'arrivée des occidentaux mais on s'ennuie.
Le trait de Mori ne faiblit pas, le scénario de Koïké recèle toujours de bonnes idées néanmoins on est moins passionné par les aventures de ce duo qui commencent à trouver un aspect répétitif avec un Heizô lancé sur une enquête et son “garde du corps à tout faire” qui intervient pour jouer des coudes. Le prochain tome relèvera peut-être tout ça.

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