Alors que Mayama part retrouver Rika en Espagne, la part belle est enfin faite dans ce volume à l’exubérant Morita : en effet, nous sommes amenés à découvrir une désagréable partie de son passé avec son frère et son père, ce qui permet de comprendre un peu mieux ce personnage au caractère si particulier. Mais l’évènement majeur de cet avant-dernier volume reste l’accident dramatique qui arrive à Hagu-chan, et qui remet en cause son avenir dans le monde de la peinture.
Umino Chica, à travers les aléas amoureux et professionnels de la vie, continue de nous dresser un portrait de ses touchants personnages avec beaucoup de sensibilité. Certains protagonistes sont toujours en proie au doute, notamment Hagu, ce qui est logique vu ce qui lui arrive. Mais notre héroïne fait preuve d’une grande volonté. Quant à Takemoto, bouleversé par ce qui arrive à la jeune fille, il continue à se remettre en cause. Enfin, les dernières pages du tome nous montrent un Morita comme on ne l’avait que très rarement vu, et nous promettent un dernier volume riche en émotions.
Malheureusement, le gros bémol vient toujours de l’édition de Kana, dotée d’une qualité d’impression déplorable.