Un quatrième tome qui marque un tournant dans la série, suite à plusieurs bouleversements. En effet, Morita s’en va subitement pour les Etats-Unis. Un nouveau personnage fait son apparition, et celui-ci semble destiné à jouer un rôle dans l’évolution de la relation entre Mayama et Ayumi. Le drame d’Ayumi, éprise d’un homme qui en aime une autre, est parfaitement retranscrit par la grande sensibilité de Chica Umino. Et Mayama lui-même souffre de voir sa chère Rika se morfondre et être incapable d’oublier son mari décédé. Des situations qui peuvent paraître classiques, mais qui sont rendues plus complexes qu’il n’y paraît, très touchantes et humaines par tout le talent de la mangaka et l’ambiance mélancolique qu’elle offre à son œuvre. Une mélancolie de plus en plus présente, alors que l’humour est moins présent dans ce volume.
Malgré un côté maladroit dû à une narration parfois confuse et un style visuel pouvant rebuter au premier abord, Umino Chica fait toujours preuve d’une grande sincérité, et son talent s’affirme un peu plus à chaque tome.