Ce tome offre la fin de « l’exil » où nos cyborgs très spéciaux devront user de tous leurs talents pour détruire le rayon tonnerre de black ghost.
La nouvelle histoire qui s’ouvre dans ce volume est très marquée par la situation politique de l’époque et le conflit au Viêt-Nam. Elle apporte d’abord un point de vue sur l’humanité qui se complait dans l’affrontement pour affirmer sa différence d’avec son semblable. Ensuite, Ishinomori, visiblement très concernés par ce conflit tout proche nourrit son aventure d’espionnage de sa vision humaniste, proche de celle de Tezuka.
Cyborg 009 n’a rien d’un pensum sur la guerre mais propose en tout cas plus qu’une simple série de divertissement et d’aventure. La série est ancrée dans son époque et, pour le meilleur ou le pire, reste comme un témoignage d’un lieu et d’un temps où les justiciers de fiction sauvaient le (presque vrai) monde des menaces (pas si) surnaturelles. L’époque où on parlait à l’intelligence des enfants et non à leur porte-monnaie

néun11septembre