
CORENTIN T7 L ROYAUME DES EAUX NOIRES
Biographie de l'auteur
A priori, rien ne destinait Jean Van Hamme à devenir le scénariste le plus lu de la bande dessinée franco-belge actuelle. Rien si ce n'est une indéfectible envie de raconter des histoires ! À tel point qu'il abandonne une brillante ca...
A priori, rien ne destinait Jean Van Hamme à devenir le scénariste le plus lu de la bande dessinée franco-belge actuelle. Rien si ce n'est une indéfectible envie de raconter des histoires ! À tel point qu'il abandonne une brillante ca...
Indisponible
Arrêt de commercialisation
Arrêt de commercialisation
Date de parution : 10/04/1997
Biographie de l'auteur
A priori, rien ne destinait Jean Van Hamme à devenir le scénariste le plus lu de la bande dessinée franco-belge actuelle. Rien si ce n'est une indéfectible envie de raconter des histoires ! À tel point qu'il abandonne une brillante carrière d'ingénieur commercial, au sein de diverses multinationales. Avant cela, en 1968, Jean Van Hamme avait toutefois réussi à ramener l'un des maîtres de la BD, Paul Cuvelier, à sa table à dessin en signant pour lui différents scénarios. Une expérience concluante, qui l'entraîne à multiplier les collaborations avec les plus grands dans les années qui suivent. Au fil des ans, Van Hamme signe un nombre incroyable de séries, qui deviendront autant de succès retentissants. Il est capable de passer du folklore nordique de « Thorgal » à l'espionnage moderne de « XIII » ou « Largo Winch », ou de reprendre avec brio un monument tel que Blake et Mortimer. Très éclectique, il creuse pourtant certaines thématiques au sein d'une oeuvre des plus denses : ainsi, ses héros le sont souvent malgré eux (Thorgal, Histoires sans héros), accrochés par un univers hostile (Thorgal, Largo Winch, Rani) ou une quête d'identité (XIII, Western) persistante. Si, aujourd'hui, il entend se consacrer davantage au roman, au théâtre et à la télévision, Jean Van Hamme reste une pierre angulaire du 9e art. En attestent ses multiples prix et autres décorations officielles, et son activité de président du Centre Belge de la Bande Dessinée.
Né à Lens (Belgique) en 1923 et décédé en 1978, Paul Cuvelier fut, avec Hergé et E.P. Jacobs, l'un des célèbres créateurs du journal "Tintin" lancé en 1946 par Le Lombard. Il en fut aussi la toute première révélation. Autodidacte surdoué, il s'est découvert très tôt une vocation de peintre et d'illustrateur en fréquentant les ateliers des peintres de sa région. En 1941, à sa sortie du collège, il s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Mons. Mais, parce qu'on n'y a plus rien à lui apprendre, il n'y reste que quelques mois. Il tente alors de faire carrière dans l'illustration. Rencontré en 1945, Hergé l'oriente vers la bande dessinée. Il se fait la main en mettant en images "Le Canyon mystérieux", un western scénarisé par Olav (alias Hergé et Jacobs). En 1946, subjugué par ses talents, Hergé persuade Raymond Leblanc, le fondateur des Editions du Lombard, de l'intégrer dans l'équipe de base du journal "Tintin". Cuvelier y crée "L'extraordinaire Odyssée de Corentin Feldoë". Peu après, il décide de rompre avec la BD pour se consacrer à la peinture et à la sculpture... mais y revient en 1953 et 1956 avec deux courtes histoires écrites par Y. Duval, l'une retraçant la Passion du Christ et l'autre, résumant L'Iliade d'Homère. En 1958, avec l'appui scénaristique de Greg, il relance "Corentin" dans de nouvelles aventures. En 1960, toujours secondé par Greg, il dessine l'épopée médiévale "Flamme d'Argent". En 1962, J. Acar écrit pour lui les aventures du petit Indien "Wapi". En 1963, avec Greg encore, il relance "Line", l'héroïne de l'hebdomadaire des «chics filles» bédéphiles. En 1966, Cuvelier fait la connaissance de J. Van Hamme, cadre dans une multinationale, passionné de BD et tenté par l'écriture de scénarios. A sa demande, celui-ci conçoit "Epoxy", un récit érotico-mythologique. L'album sort en mai 1968 dans l'indifférence générale ! Le scénariste parvient toutefois à convaincre le dessinateur d'illustrer de nouvelles aventures de "Corentin". Il meurt en 1978 à la veille de sa première grande exposition de tableaux sur le thème des nymphètes... Outre "Les Aventures de Corentin" (7 titres) et la monographie "Corentin et les Chemins du Merveilleux" par P. Goddin (Col. «Auteurs Lombard»), Le Lombard propose, depuis janvier 2003, une superbe réédition de l'album unique et mythique "Epoxy" dans sa collection «Signé».
Né à Lens (Belgique) en 1923 et décédé en 1978, Paul Cuvelier fut, avec Hergé et E.P. Jacobs, l'un des célèbres créateurs du journal "Tintin" lancé en 1946 par Le Lombard. Il en fut aussi la toute première révélation. Autodidacte surdoué, il s'est découvert très tôt une vocation de peintre et d'illustrateur en fréquentant les ateliers des peintres de sa région. En 1941, à sa sortie du collège, il s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Mons. Mais, parce qu'on n'y a plus rien à lui apprendre, il n'y reste que quelques mois. Il tente alors de faire carrière dans l'illustration. Rencontré en 1945, Hergé l'oriente vers la bande dessinée. Il se fait la main en mettant en images "Le Canyon mystérieux", un western scénarisé par Olav (alias Hergé et Jacobs). En 1946, subjugué par ses talents, Hergé persuade Raymond Leblanc, le fondateur des Editions du Lombard, de l'intégrer dans l'équipe de base du journal "Tintin". Cuvelier y crée "L'extraordinaire Odyssée de Corentin Feldoë". Peu après, il décide de rompre avec la BD pour se consacrer à la peinture et à la sculpture... mais y revient en 1953 et 1956 avec deux courtes histoires écrites par Y. Duval, l'une retraçant la Passion du Christ et l'autre, résumant L'Iliade d'Homère. En 1958, avec l'appui scénaristique de Greg, il relance "Corentin" dans de nouvelles aventures. En 1960, toujours secondé par Greg, il dessine l'épopée médiévale "Flamme d'Argent". En 1962, J. Acar écrit pour lui les aventures du petit Indien "Wapi". En 1963, avec Greg encore, il relance "Line", l'héroïne de l'hebdomadaire des «chics filles» bédéphiles. En 1966, Cuvelier fait la connaissance de J. Van Hamme, cadre dans une multinationale, passionné de BD et tenté par l'écriture de scénarios. A sa demande, celui-ci conçoit "Epoxy", un récit érotico-mythologique. L'album sort en mai 1968 dans l'indifférence générale ! Le scénariste parvient toutefois à convaincre le dessinateur d'illustrer de nouvelles aventures de "Corentin". Il meurt en 1978 à la veille de sa première grande exposition de tableaux sur le thème des nymphètes... Outre "Les Aventures de Corentin" (7 titres) et la monographie "Corentin et les Chemins du Merveilleux" par P. Goddin (Col. «Auteurs Lombard»), Le Lombard propose, depuis janvier 2003, une superbe réédition de l'album unique et mythique "Epoxy" dans sa collection «Signé».