
BERNARD PRINCE (INTEGRALE) T1 INTEGRALE BERNARD PRINCE T1
Biographie de l'auteur
Greg n'a pas perdu de temps, puisqu'il signe ses premières planches de bande dessinée à 16 ans. Ce n'est que le début d'une des carrières les plus prolifiques de la profession. Au début des années 50, il fait la connaissance...
Greg n'a pas perdu de temps, puisqu'il signe ses premières planches de bande dessinée à 16 ans. Ce n'est que le début d'une des carrières les plus prolifiques de la profession. Au début des années 50, il fait la connaissance...
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Date de parution : 18/03/2010
Biographie de l'auteur
Greg n'a pas perdu de temps, puisqu'il signe ses premières planches de bande dessinée à 16 ans. Ce n'est que le début d'une des carrières les plus prolifiques de la profession. Au début des années 50, il fait la connaissance de Franquin, pour lequel il écrit quelques gags. Rapidement, via l'agence International Press, il va produire un nombre impressionnant de planches, pour tous les goûts, dans tous les styles. Capable de passer du gag au western ou à la série d'espionnage, il trouve même encore le temps de dessiner. Et c'est en auteur complet que, en 1963, il crée son personnage le plus célèbre, « Achille Talon », petit bourgeois dont la logorrhée enchante les lecteurs de Pilote. Deux ans plus tard, il entame une nouvelle aventure en devenant rédacteur en chef du journal Tintin. Neuf ans durant, il va moderniser de fond en comble le fleuron des éditions du Lombard, écrivant séries et rubriques, et révélant nombre de jeunes artistes qu'il a fédérés autour du célèbre Studio Greg. Véritable découvreur de talents, il révélera ainsi Hermann, Dany, Dupa et bien d'autres. Il renonce à ce poste en 1974, pour tenter l'aventure éditoriale chez Dargaud. Aventure qui l'emmènera jusqu'aux Etats-Unis, pays qui le fascine depuis l'enfance. Il revient en France au milieu des années 80, sans jamais avoir arrêté d'écrire des histoires humanistes, aux dialogues aussi touchants que prolixes. Jusqu'à la fin de sa carrière, Greg se sera tout entier dédié au 9e Art, lourdement endeuillé depuis sa disparition, le 29 octobre 1999.
Hermann est né en 1938, en Belgique. Il sort d'une enfance passée au milieu de la guerre et de l'occupation avec une envie urgente d'apprendre un métier, et une confiance toute relative en l'Homme. Après un détour par le Canada, il rentre au pays natal et se marie. Hasard de la vie, c'est son beau-frère, Philippe Vandooren, qui le mettra sur les rails en lui commandant une histoire pour une revue scoute dont il s'occupe. Hermann se prend au jeu, et va frapper à la porte du studio Greg. L'auteur d' « Achille Talon » est immédiatement frappé par le vent de renouveau que le jeune homme fait souffler sur le dessin réaliste, et entame « Bernard Prince » en sa compagnie. Suivront les aventures de « Comanche », à l'issue desquelles la notoriété d'Hermann est telle qu'il peut sereinement envisager de se lancer en solo. Il en résultera « Jeremiah », tout d'abord, et une pléthore de one-shots, au fil desquels il nous fait partager son goût pour l'aquarelle, mais surtout une certaine misanthropie. Hermann ne s'en est jamais caché : il se méfie de l'Homme, ne l'aime guère. Et toute son oeuvre a pour ambition de nous plonger le nez dans notre propre noirceur. Et il est rare, et précieux, qu'une telle laideur épouse de la sorte la beauté du dessin !
Hermann est né en 1938, en Belgique. Il sort d'une enfance passée au milieu de la guerre et de l'occupation avec une envie urgente d'apprendre un métier, et une confiance toute relative en l'Homme. Après un détour par le Canada, il rentre au pays natal et se marie. Hasard de la vie, c'est son beau-frère, Philippe Vandooren, qui le mettra sur les rails en lui commandant une histoire pour une revue scoute dont il s'occupe. Hermann se prend au jeu, et va frapper à la porte du studio Greg. L'auteur d' « Achille Talon » est immédiatement frappé par le vent de renouveau que le jeune homme fait souffler sur le dessin réaliste, et entame « Bernard Prince » en sa compagnie. Suivront les aventures de « Comanche », à l'issue desquelles la notoriété d'Hermann est telle qu'il peut sereinement envisager de se lancer en solo. Il en résultera « Jeremiah », tout d'abord, et une pléthore de one-shots, au fil desquels il nous fait partager son goût pour l'aquarelle, mais surtout une certaine misanthropie. Hermann ne s'en est jamais caché : il se méfie de l'Homme, ne l'aime guère. Et toute son oeuvre a pour ambition de nous plonger le nez dans notre propre noirceur. Et il est rare, et précieux, qu'une telle laideur épouse de la sorte la beauté du dessin !