
ASPHODELE T01
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Premier titre lancé à loccasion de la création de la collection Insomnie chez Delcourt, Asphodèle tient haut la main la promesse du bandeau titre qui accompagne ce nouveau concept : "Vous nen dormirez plus". De fait, le ton, sanguin...
Premier titre lancé à loccasion de la création de la collection Insomnie chez Delcourt, Asphodèle tient haut la main la promesse du bandeau titre qui accompagne ce nouveau concept : "Vous nen dormirez plus". De fait, le ton, sanguin...
Indisponible
Epuisé chez l'éditeur
Epuisé chez l'éditeur
Date de parution : 01/01/2004
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Premier titre lancé à loccasion de la création de la collection Insomnie chez Delcourt, Asphodèle tient haut la main la promesse du bandeau titre qui accompagne ce nouveau concept : "Vous nen dormirez plus". De fait, le ton, sanguinolent et parapsychologique à souhait, est donné sans lombre dune confusion (de genre) possible. Fini la BD qui rigole chez Delcourt, quon se le dise ! Et il fallait bien une "fleur des enfers" (une asphodèle), pour clamer cette prise au sérieux du 9e art qui le hisse sans conteste au niveau de certaines productions du cinéma hollywoodien et de la littérature à suspense haletant. Entre épouvante intangible et psycho-gore, voici donc de quoi infuser la peur chez le quiet lecteur, dont on supposera quil est adepte de ces sensations extrêmes. Trois hommes richissimes demandent de laide à une sorcière moderne, Asphodèle, car ils font lobjet depuis quelques semaines dattaques répétées contre lesquelles ils ne parviennent pas à se prémunir : pendaison de chien féroce, saignements convulsifs sans raison ni blessures, strangulation métaphysique mais aux séquelles corporelles ostensibles
Rien ne va plus pour Peter Preston, Hugh Sizemore et Michael Towers. Cest en enquêtant via une médium dans le passé des trois hommes quAsphodèle espère trouver la clef de lénigme, soit le mobile du mystérieux "preneur dâme" qui sattaque à eux.
Sous la plume de Corbeyran, qui consomme tous les jours de létrange à son petit déjeuner depuis les Stryges, Abraxas ou Le Régulateur, cette série semble promise à de bien beaux jours à moins quil ne sagisse de forts délictueux crépuscules. Si Defali a tendance à en faire parfois un peu trop au crayon (lentité psychique que libère la médium au cours de ses investigations des esprits ressemble comme deux gouttes de sueur à la créature d"Alien" et on ne voit pas pourquoi au juste il faudrait quelle soit lookée aussi bestialement), Pierre Schelle remporte sans crier au loup tous les suffrages avec une colorisation en totale phase (que dis-je, en osmose) avec lambiance : il confère par là même une tactilité réaliste qui vient estourbir le lecteur en parfait contrepoint de la terreur au quotidien que distille cette première "Insomnie". Gageons quon ne sendormira pas à la lecture des ouvrages du même tonneau à venir ! --Frédéric Grolleau
Sous la plume de Corbeyran, qui consomme tous les jours de létrange à son petit déjeuner depuis les Stryges, Abraxas ou Le Régulateur, cette série semble promise à de bien beaux jours à moins quil ne sagisse de forts délictueux crépuscules. Si Defali a tendance à en faire parfois un peu trop au crayon (lentité psychique que libère la médium au cours de ses investigations des esprits ressemble comme deux gouttes de sueur à la créature d"Alien" et on ne voit pas pourquoi au juste il faudrait quelle soit lookée aussi bestialement), Pierre Schelle remporte sans crier au loup tous les suffrages avec une colorisation en totale phase (que dis-je, en osmose) avec lambiance : il confère par là même une tactilité réaliste qui vient estourbir le lecteur en parfait contrepoint de la terreur au quotidien que distille cette première "Insomnie". Gageons quon ne sendormira pas à la lecture des ouvrages du même tonneau à venir ! --Frédéric Grolleau